A l’occasion du salon de la chaussure de Düsseldorf (Gallery SHOES Düsseldorf) qui s’est tenu du 3 au 5 septembre, les présidents européens se sont réunis ensemble, dans le cadre du CEDDEC, pour échanger sur notre profession et comparer les situations économiques et juridiques des différents pays.
Il semble que la France s’en sorte un peu mieux que les autres.
En Belgique, les ventes du 1er trimestre 2018 ont chutées de 16%. Le président rappelle que la Belgique est un pays qui se trouve entre la France qui a un système de soldes a date fixe, l’Allemagne qui a libéré les règles, le Luxembourg qui a un faible taux de TVA et les Pays-Bas où il n’y a aucune réglementation sur les soldes. C’est pour cela qu’ils aimeraient que le therme « Soldes » ne soit utilisé QUE pour des produits vendus au prix d’achat + TVA ou moins. Ce serait un bon moyen de redonner à ce mot une crédibilité pour les consommateurs.
En Allemagne, la baisse de consommation chez les chausseurs indépendants est de 1 à 2%, probablement à cause d’une mévente des chaussures de mi-saison, les consommatrices étant passées des boots aux nu-pieds. Les allemands ont encore 11 000 points de vente pour 4 000 entreprises. C’est donc une concentration plus forte qu’en France. Mais les détaillants souffrent surtout de l’essor des ventes internet en hausse de 4 % en 6 mois pour atteindre 21 % !
Dans les pays nordiques (Finlande en particulier) les ventes de chaussures sont en déclin depuis 2014 et les ventes internet restent importantes mais c’était déjà le cas avec la vente par correspondance.
Le président autrichien a été élu président du CEDDEC pour les deux ans à venir. Les postes de secrétaire et de trésorier sont tenu par le président allemand, le président français est élu Vice-président. Le prochain président sera belge.
Il faut noter que le salon allemand qui a suivi l’ancienne GDS au Messe de Düsseldorf a été un succès et que la liste d’attente s’allonge pour les fabricants pour y participer.
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